Comment vivre en pleine nature: 24 étapes

Comment vivre en pleine nature

4 parties:Les préparatifsMonter un campVos besoins primairesS’installer à long terme

L’écrivain et naturaliste John Muir a dit un jour que : « Des milliers d’hommes éreintés, menés à bout, saouls de civilisation, commencent à réaliser que le retour à la montagne, c’est le retour à la maison, et que nous avons besoin des grands espaces sauvages ». [1] Nul besoin d’autre raison pour décider d’aller vivre en pleine nature. Toutefois, si la vie loin de la civilisation est en apparence plus simple, il est loin d’être facile de s’y préparer. Pour vous assurer une transition réussie vers ce mode de vie radicalement différent, vous devez acquérir un certain nombre de connaissances et de compétences, et partir avec le bon matériel.

Partie 1
Les préparatifs

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    En fonction de l’endroit où vous souhaitez aller vivre, la préparation sera différente. En effet, l’Alaska, les forêts d’Europe centrale ou le Sahara n’ont rien à voir et nécessitent des compétences et du matériel différent pour y survivre. Voici les questions à vous poser pour commencer :
    • À quelle époque de l’année sera-t-il plus facile de partir ?
    • Quelle quantité de vivres devez-vous emporter pour tenir le temps d’apprendre à vous débrouiller seul ?
    • Aurez-vous la possibilité d’entrer en contact avec la civilisation ? A quel point serez-vous isolé ? Quelles seront les conséquences pour vous ?
    • Possédez-vous déjà les compétences indispensables pour assurer votre propre survie dans ce milieu-là ?
    • Devez-vous prévoir une période d’acclimatation et d’adaptation du corps ? Pensez aux climats extrêmes, par exemple.
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    Entraînez-vous à pratiquer certaines techniques de survie chez vous, bien avant d’en avoir un besoin vital. Quel que soit l’endroit où vous pensez aller, vous aurez besoin d’être en bonne forme physique, alors mettez-vous au sport sans tarder, et apprenez les techniques de bivouac et de grande randonnée. Entraînez-vous très sérieusement et n’oubliez pas les gestes de premiers secours !
    • Vous pouvez aussi faire des choses encore plus extrêmes, comme apprendre à manger des insectes ou des asticots. Vous aurez plus de chances de vous en sortir le jour où vous vous trouverez réellement en mauvaise posture.
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    Établissez une liste de ce que vous devrez impérativement emporter. Il s’agit de partir vivre pour de bon dans la nature, pas d’y survivre pendant trois jours le temps de trouver des secours, alors un sac-à-dos avec quelques barres de céréales et un pull ne suffira pas. Voici une liste du minimum vital :
    • Des outils indispensables : une corde, des couteaux, un filet, un briquet…
    • Un fusil ou un pistolet si vous savez vous en servir (les pistolets sont sujets à condensation quand il fait froid).
    • Une lampe-torche ou de quoi vous éclairer, avec des réserves d’huile ou de piles.
    • De la nourriture sèche : lentilles, riz, café…
    • Un apport en vitamine C.
    • Un filtre à eau.
    • Une boussole.
    • Des couvertures.
    • Des allumettes ou tout objet permettant de faire du feu.
    • Une hache.
    • Un miroir, un sifflet, des fusées de détresse, de quoi signaler votre présence de loin.
    • Une radio.
    • Un nécessaire de couture, une trousse à outils.
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    Choisissez judicieusement vos vêtements. Le coton est à éviter : vous avez besoin de vêtements qui retiennent la chaleur corporelle même s’ils sont mouillés, et qui soient résistants le plus longtemps possible. Le coton n’est pas une fibre intéressante bien qu’elle soit confortable et légère. Choisissez des vêtements faits pour les bûcherons, les arpenteurs géomètres et les pêcheurs professionnels : ils seront plus lourds, mais bien plus résistants.
    • Mieux vaut avoir trop de vêtements et enlever des épaisseurs quand il fait chaud que de manquer d’habits pour rester au chaud. Et si vous perdez ou détruisez un vêtement, vous en aurez de rechange.
    • Procurez-vous un manteau et un pantalon coupe-vent pour les jours de pluie ou de neige. Le plus souvent, il suffit que la température tombe en-dessous de 4 °C pour tomber en hypothermie. [2]
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    Vous pourriez envisager de suivre une formation avant de partir. Vivre et survivre en milieu sauvage, cela ne s’improvise pas, alors mieux vaut être bien préparé avant de partir à l’assaut des grands espaces. Prenez contact avec des groupes ou des individuels qui pourront vous former : randonneurs, aventuriers, voyageurs, etc. Plus vous en saurez avant de faire le grand saut, plus vous vous faciliterez la vie.
    • Apprenez à reconnaître les plantes, et en particulier les plantes toxiques. Les baies de sureau par exemple sont toxiques quand elles sont crues, et la sève de certaines plantes, comme la berce, rend la peau photosensible, ce qui signifie que si vous vous exposez au soleil, vous aurez des cloques très douloureuses. Une bonne connaissance du milieu dans lequel vous allez vivre est essentielle !
    • Il vous sera plus facile de garder la tête froide en toutes circonstances, ce qui est capital. Si vous avez appris à faire face à un problème donné à l’avance, vous saurez immédiatement quoi faire sans paniquer. Si au contraire vous êtes anxieux et hésitant, vous risquez de commettre une grave erreur. Anticiper, c’est le meilleur moyen d’éviter les gros problèmes.
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    Choisissez un sac à dos assez grand pour contenir tout ce que vous avez à porter, mais qui reste confortable à porter. En vivant dans la nature, vous passerez beaucoup de temps à explorer et à fouiller pour trouver ce que vous cherchez. Vous aurez pas mal de choses à laisser là où vous aurez dressé votre camp, mais vous devez aussi pouvoir parcourir de longues distances avec du matériel sur le dos. Alors investissez dans un sac de grande randonnée robuste et durable.
    • Préparez votre sac avant le grand départ pour vous faire une idée de la quantité de matériel que vous pourrez emporter. Faites plusieurs essais pour trouver la meilleure façon d'organiser vos affaires afin d’emporter le plus de choses possible. Savoir remplir son sac de manière optimale, c’est une compétence utile en pleine nature.
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    Prévoyez un moyen d’appeler à l’aide en cas de besoin. Tout dépend de ce que vous pouvez vous permettre d’emporter et de l’environnement où vous comptez aller, mais la page suivante vous donnera de précieuses informations à retenir : :[3]
    • Apprenez comment utiliser des feux pour signaler votre besoin d’aide.
    • Utilisez un miroir ou une surface réfléchissante.
    • Apprenez les différents codes pour signifier : « SOS ».
    • Lancez des balises de détresse.

Partie 2
Monter un camp

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    Vous devez d’abord choisir un endroit stratégique : à proximité d’un point d’eau mais pas trop non plus car c’est là que se concentrent aussi les animaux, dont certains peuvent représenter un danger ! Attention également au risque de grandes marées ou de crues.
    • La stabilité du terrain est également à prendre en compte. Éloignez-vous des à-pics, des terrains rocheux, des berges : ce sont des endroits à risque.
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    Ensuite, allumez un feu de camp. Votre plus grand confort en pleine nature, c’est une source de chaleur. Mais il ne suffit pas de savoir comment allumer un feu : il faut également savoir à quel moment, et à quel endroit. Voici quelques précisions :
    • Ne posez pas votre matériel ou vos vivres trop près du feu, que ce soit pour éviter les incendies ou les problèmes avec certains animaux.
    • Ne faites pas monter les flammes immédiatement. Allumez votre feu et laissez-le reposer pour obtenir un lit de braises d’abord. Cela signifie que vous devez allumer votre feu longtemps avant de mettre quelque chose à cuire dessus. Mais la flamme sera plus chaude et vous permettra de faire cuire à cœur vos aliments.
    • Le bois de bouleau, qu’il soit sec ou humide, s’enflamme très facilement. C’est donc un très bon choix de bois pour allumer un feu, surtout quand il fait froid ou que le temps est à la pluie.
    • Certains bois, comme la pruche du Canada, éloignent les mouches et les moustiques en brûlant. Cherchez des alternatives présentes dans la région où vous souhaitez partir.
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    Construisez-vous un abri. Vous pouvez commencer par monter un appentis, même s’il faudra trouver une autre solution à long terme. Au tout début de votre nouvelle vie, vous devez au moins construire quelque chose de très basique pour la nuit. Puis travaillez à bâtir une cabane plus durable. Plus vous pensez passer de temps à cet endroit, plus vous devez soigner la construction de votre abri.
    • Il est fortement déconseillé de dormir à même le sol. Faites-vous une litière de branchages, de feuilles ou de paille, sinon vous ne serez absolument pas isolé du sol froid.
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    Votre priorité, c’est l’eau. Autant vous pouvez tenir sans rien manger pendant presque un mois, autant l’eau est une nécessité absolue. Vous devez donc repérer une source d’eau potable permanente avant de vous installer. Si vous en avez la possibilité, faites des réserves d’eau importantes pour ne pas avoir à faire des allers-retours incessants entre votre campement et votre point d’eau.
    • Vous pouvez utiliser un torchon propre pour absorber la rosée du matin sur l’herbe et les plantes autour de votre abri. Tordez le torchon au-dessus d’un récipient pour récupérer l’eau. Il ne s’agira peut-être pas de l’eau la plus propre, mais elle vous permettra de vous hydrater.

Partie 3
Vos besoins primaires

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    Vous devez apprendre à chasser, à poser des pièges, et à trouver des végétaux comestibles. Là encore, c’est à adapter à la réalité du terrain. À vous de définir les ressources disponibles : poisson, oiseaux, gibier, baies comestibles… plus vous posséderez de compétences pour trouver des sources de nourriture, plus vous aurez de facilité à vous adapter si l’une des ressources vient à s’épuise ou à manquer, par exemple à cause de l’hiver.
    • Ne mangez que des choses que vous savez être comestibles. Il peut à ce propos être utile de posséder un livre sur la faune et la flore locale.
    • Vous avez besoin d’un garde-manger pour conserver vos vivres hors d’atteinte des bêtes qui pourraient bien vouloir vous les dérober.
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    Il est absolument essentiel de boire une eau purifiée et filtrée sous peine d’attraper de nombreuses maladies. Vous ne pouvez jamais être sûr que l’eau à laquelle vous avez accès est bel et bien pure – il pourrait y avoir une charogne qui baigne dans le ruisseau en amont de vous, par exemple – alors purifiez-la systématiquement.
    • Le moyen le plus simple est de faire bouillir votre eau. Cela prend environ dix minutes.
    • Vous pouvez également utiliser des pastilles de purification chlorées.
    • Autre possibilité, les filtres. Filtrez tout d’abord l’eau à travers un bandana propre (ou autre pièce de tissu), puis passez l’eau à travers le filtre. Il faut au moins un filtre de 1 ou 2 microns qui ne laisse passer que des particules d’1 ou 2 microns maximum. Plus le filtre est fin, plus il est efficace, mais l’eau mettra plus de temps à passer à travers.
      • Si vous pouvez emporter un filtre par gravité, cela vous sera très pratique. Ce type de filtre se remplit et met une à deux heures à filtrer l’eau. Pendant ce temps, vous pouvez vaquer à vos occupations.
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    Vous devez avoir deux réservoirs à eau, un pour l’eau propre et un pour celle qui n’a pas encore été purifiée. Ne les placez pas l’un à côté de l’autre, et ne laissez jamais une seule goutte d’eau non purifiée contaminer votre réserve de bonne eau. Une simple goutte suffit à transmettre une infection mortelle.
    • Le conteneur à eau fraîche doit être stérilisé. Pour cela, laissez-le tremper dans de l’eau bouillante pendant dix minutes. Assurez-vous que toutes les parties soient bien immergées pendant toute la durée du processus de stérilisation.
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    Aménagez un endroit pour faire vos besoins, évidemment à bonne distance de votre source d’eau, de votre abri et de vos vivres. Il peut s’agir d’un simple trou dans le sol, ou bien d’une structure un peu plus durable et protégée, comme des toilettes extérieures.
    • Si vous vous êtes construit vos toilettes extérieures, sachez qu’en hiver vos fesses risquent de geler au point d’adhérer au bois. Utilisez une plaque de polystyrène comme siège pour éviter de vous retrouver dans une situation… quelque peu embarrassante.
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    Apprenez à marcher en ligne droite, c’est très sérieux ! Il est très important que vous développiez votre sens de l’orientation, et il se trouve qu’il est presque impossible de marcher en ligne droite, parce que nous avons naturellement tendance à suivre une trajectoire circulaire. Le moyen le plus simple d’aller droit est de procéder à un marquage à intervalles réguliers. A chaque fois que vous vous retournez, le marquage précédent doit être exactement dans votre dos.
    • Les arbres, la lune et le soleil sont également des repères utiles.[4] Certaines personnes ont un très bon sens de l’orientation naturel. Si c’est votre cas, vous apprendrez vite à vous servir de ces repères.
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    Apprenez à confectionner de la viande séchée (comme du pemmican ou du biltong) chez vous, avant de partir. Préparez-en de bonnes réserves, par exemple avant d’entamer une marche de deux semaines pour atteindre la ville la plus proche, vous ne le regretterez pas.
    • Le pemmican se confectionne sans cuisson, et si vous ajoutez suffisamment de graisse animale dans votre préparation, il se conservera plus longtemps que n’importe quel autre aliment à votre disposition. En effet, il peut durer pendant plusieurs mois.

Partie 4
S’installer à long terme

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    Vous devez être capable de vous soigner tout seul. En d’autres termes, vous serez votre propre docteur. Vous devez pouvoir empêcher une simple coupure de s’infecter mais aussi être capable de vous poser une attelle : bref, maîtriser au moins les premiers secours.
    • Si vous vous cassez la jambe (ou qu’il vous arrive quelque chose de tout aussi grave), vous devez être en mesure d’appeler à l’aide, que ce soit par radio, par téléphone, ou par tout autre moyen de signaler votre présence. Cela vous soulagera déjà beaucoup si vous vous retrouvez dans une situation d’urgence.
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    Vous pourriez créer un jardin potager. C’est une bonne idée à plusieurs égards : cela vous donne une occupation utile, qui vous apportera de la nourriture saine, sans nécessiter trop de travail (sauf au début). Sans compter que le côté rassurant de savoir que vous produisez de la nourriture est bon pour le moral.
    • Votre potager doit être protégé des incursions d’animaux sauvages avec une barrière, mais vous devrez aussi utiliser des objets pour faire fuir les intrus. Marquez votre territoire !
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    Avant l’hiver, vous devrez faire des réserves, car vous ne trouverez pas de subsistance pendant les mois froids. Les animaux seront plus difficiles à chasser, la neige et le gel vous ralentiront dans vos déplacements, et vous dépenserez beaucoup d’énergie à maintenir votre chaleur corporelle. Alors, à l’automne, vous devez être préparé.
    • Essayez de rassembler des vivres pour plusieurs mois, si c’est possible.
    • Faites des réserves de bois pour le feu, et essayez de le conserver au sec et à l’abri.
    • Vos réserves d’eau doivent être mises à l’abri également, sinon elles vont complètement geler.
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    Construisez-vous un abri solide et efficace. Votre petit appentis ne suffira pas lorsqu’il pleuvra à torrents ou qu’il tombera deux mètres de neige. Consacrez l’été et l’automne à la construction d’une vraie cabane pour vous protéger des intempéries et des animaux sauvages. Vous vous sentirez aussi plus chez vous.
    • Essayez de rapprocher vos toilettes de votre cabane, si c’est possible, mais sans les installer à l’intérieur de cette dernière. Le froid ne neutralisera pas les odeurs.
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    Assurez-vous d’avoir un apport en vitamine C. Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas un marin du XVIIe siècle que vous êtes à l’abri du scorbut. Prenez donc soin de vos dents et de votre corps. Si vous n’avez pas apporté de source de vitamine C (par exemple du Tang), cherchez du cynorrhodon, ce n’est pas très bon au goût, mais ce fruit est très riche en vitamine C. [5]
    • Vous devez faire attention à vos apports nutritionnels. Plus vous aurez un régime équilibré, mieux ce sera. Pour conserver votre forme et votre santé, vous devez consommer des aliments de tous les groupes, sinon, vous risquez d’avoir un système immunitaire défaillant et d’être sans défense face au moindre virus ou à la moindre bactérie.
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    Apprenez à prévoir la météo. Imaginez que vous ayez besoin d’aller faire des provisions à la ville la plus proche, qui se trouve à une semaine de marche de votre camp. Si vous êtes incapable de prévoir le temps qu’il fera, vous partirez n’importe quand, sans voir peut-être les signes qui annoncent une tempête. Il est important de savoir quand se dépêcher de faire quelque chose dehors, et quand rester à l’abri. [6]
    • À connaître et reconnaître : les changements de pression atmosphérique, les types de nuages, ainsi que de tout petits détails, comme la manière dont la fumée s’échappe de votre feu de camp (si la fumée tourbillonne, c’est mauvais signe). Même les animaux peuvent vous donner des indices.
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    Vous devez bien comprendre que si vous décidez de revenir à une vie normale, vous aurez un gros choc. Il peut être plus difficile de réintégrer une existence basée sur l’argent, le statut social, et le travail à heures fixes, que de tout quitter. Certaines personnes ne s’en remettent pas, d’ailleurs. Alors réfléchissez bien à ce que vous désirez faire.
    • Il peut être judicieux d’effectuer la transition du retour à la vie en société par étapes. Par exemple, vivre à la campagne au lieu de retourner directement à la ville. Inutile de hâter les choses alors que vous devrez vous réadapter physiquement. Il sera plus facile d’y aller petit à petit.

Conseils

  • Faites attention à ne pas attirer d’animaux : ne laissez pas traîner des restes de viande ou de poisson, des chaussettes ou des sous-vêtements sales à proximité de votre camp, car ils dégagent une odeur assez puissante pour être perçue par certaines bêtes.
  • Ayez toujours un moyen de défense sur vous en cas d’attaque.
  • Si vous décidez de partir vivre en pleine nature, faites-le savoir à un proche, et dites-leur dans quelle zone vous partez. Vous ne savez jamais ce qui peut arriver.
  • Gardez toujours sur vous de quoi allumer un feu. Ainsi, le jour où vous êtes loin de votre camp, vous pouvez faire cuire de la nourriture sur place. Même les étincelles obtenues avec un briquet vide peuvent parvenir à allumer un feu.
  • Apprenez à vivre comme les Indiens d’Amérique par exemple. Apprenez à vivre de ce que la terre offre. Ces peuples dits primitifs ont vécu ainsi pendant plus de 10 000 ans, été comme hiver ! Apprenez à fabriquer des arcs et des flèches, ainsi que des pointes de silex ou même de tessons ramassés au bord d’une route. Apprenez à utiliser toutes les parties d’un animal que vous tuez, et à savoir compter sur vous-même.
  • Vous devez toujours porter sur vous quelques objets indispensables : une gourde, un couteau, des allumettes et un peu de nourriture.
  • Si vous êtes dans une zone où l’on trouve des ours, prenez soin de tenir votre nourriture largement hors de leur portée. Fumez votre viande, elle se conservera plus longtemps. Aussi, la plupart des animaux craignent la fumée, seuls les plus gros oseront parfois s’approcher de plus près.

Avertissements

  • La fougère n’est pas comestible. Mais si jamais vous attrapez des parasites intestinaux, vous pourrez vous en débarrasser en mangeant de petites quantités de fougère. N’en mangez pas dans d’autres circonstances.
  • Restez calme quoi qu’il arrive, et occupez-vous constamment avec des tâches prédéfinies. Vous acquerrez de la confiance progressivement et augmenterez vos chances de survie.
  • Ne dormez pas dans des vêtements que vous aurez portés pour cuisiner : l’odeur pourrait attirer des animaux dangereux.
  • Ne mangez jamais de végétaux qui ont une sèche blanche laiteuse, sauf des pissenlits et des laiterons, qui sont tous deux comestibles et même pas mauvais si on les prépare correctement.
  • Ne mangez pas de champignons, sauf si vous savez les reconnaître avec certitude. En effet, 80% des champignons sont vénéneux.
  • Attendez-vous à être harcelé par des hordes d’insectes agressifs si vous allez dans les bois. Soyez préparé à leur faire face. Ils s’activent souvent à l’aurore et au crépuscule.
  • Si vous buvez de l’eau purifiée au moyen de pastilles chlorées pendant plus de 5 semaines, vous pourriez avoir des problèmes à l’estomac. Alors pensez à faire bouillir votre eau au lieu d’utiliser ces pastilles systématiquement.
  • N’approchez jamais de petits d’animaux sauvages, surtout des carnivores.
  • Ne touchez pas aux plantes à feuilles brillantes, et méfiez-vous de celles dont les feuilles sont arrangées trois par trois.
  • Ne touchez pas aux buissons à tiges rouges.

Éléments nécessaires

  • Un point d’eau fraîche
  • De quoi vous nourrir (gibier et plantes)
  • Des vêtements chauds
  • De quoi allumer des feux
  • Une couverture chaude et épaisse
  • Une petite poêle, un bol, une assiette, des couverts
  • Un couteau suisse
  • Du répulsif à insectes
  • Une lampe torche
  • Des pansements
  • Des médicaments
  • Une arme pour vous défendre en cas d’attaque
  • Un bidon à eau si jamais vous ne trouvez pas de point d’eau à proximité