Comment syndiquer votre lieu de travail: 13 étapes

Comment syndiquer votre lieu de travail

3 parties:Faites un choix éclairéRapprochez-vous d’un syndicatCréez un syndicat dans votre lieu de travail

Vous êtes fatigué d’être sous-évalué et insuffisamment payé ? Voulez-vous vous exprimer par rapport à votre travail ? La solution se trouve dans les syndicats. De façon générale, les syndicats vous aident à avoir une augmentation de salaire et des avantages, une meilleure sécurité de l’emploi et de plus, améliorent les conditions de travail pour leurs membres, par le biais de la négociation collective avec un employeur ou un chef d’entreprise. Cependant, puisque tout ceci signifie augmentation des dépenses pour votre employeur, la direction est susceptible de repousser toutes tentatives de syndicalisation. Voyez l’étape 1 ci-dessous pour commencer à lutter pour vos droits en tant que travailleur.

Partie 1
Faites un choix éclairé

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    Sachez comment fonctionnent les syndicats. Aux États-Unis, les syndicats sont un sujet de discorde. Certains les apprécient parce qu’un petit nombre lutte pour les droits de tout un chacun, et d’autres les dénoncent comme des bastions de la corruption et de la paresse. Avant de se syndiquer, il est donc important de comprendre leur fonctionnement de manière objective, afin d’être libre de militer soit en faveur, soit contre les syndicats.
    • Dans un syndicat, les employés se rassemblent généralement pour débattre d'un certain nombre de choses, entre autres l’amélioration des salaires et de meilleures conditions de travail. Si un grand nombre de travailleurs accepte de se joindre à un syndicat et l’officialise, l’employeur est tenu par la loi de négocier un contrat avec le syndicat, qui représente tous les travailleurs, plutôt que de le faire avec chaque travailleur de façon individuelle, comme il l’aurait souhaité.
    • Lorsque les travailleurs sont nombreux au sein d’un syndicat, ils ont un plus grand pouvoir de négociation qu’ils ne l’auraient eu individuellement. Prenons par exemple, un travailleur qui n’est membre d’aucun syndicat et qui revendique une augmentation salariale ou un meilleur traitement, sa requête pourrait malheureusement être ignorée et le pire scénario pour cet employé est qu’il pourrait être renvoyé et remplacé par une autre personne. En revanche, si les travailleurs s’associent en se regroupant dans un syndicat, et exigent un meilleur traitement, l’employeur sera obligé de prendre acte. Si tous les travailleurs s’accordent pour cesser de travailler (dans un mouvement appelé « grève »), l’employeur n’aura aucune chance de continuer à gérer cette entreprise.
    • Enfin, les membres d’un syndicat doivent payer une « cotisation » pour que ledit syndicat soit autonome, mais puisse également assurer les retraites, rémunérer les organisateurs syndicaux et les avocats faisant du lobbying auprès du gouvernement pour qu’il mette sur pied une politique favorable à leur endroit. Cet argent est aussi utilisé pour aider les membres à subvenir à leurs besoins pendant une grève. Le montant des sommes versées à titre de cotisation varie en fonction de la décision des membres du syndicat ou de la présidence, tout dépend du système démocratique adopté. L’objectif d’un syndicat est l’augmentation des salaires et l'amélioration des conditions de travail.
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    Connaissez vos droits. Très souvent, l’administration d’une entreprise essayera de décourager ses employés de créer ou d'adhérer à un syndicat, les travailleurs syndiqués obtenant habituellement des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail que les non syndiqués. Il est donc important de connaître vos droits quand il s’agit de créer un syndicat afin que vous sachiez comment vous protéger et, si nécessaire, savoir comment vous battre contre toute action illégale menée par votre employeur.
    • Aux États-Unis, la National Labor Relations Act (NLRA) détaille les droits des membres - et des membres potentiels - d’un syndicat. La plupart des tribunaux ont adopté la Section 7 de la NLRA pour les mandats statutaires : [1]
      • Les employés peuvent discuter de la création un syndicat et distribuer de la documentation syndicale pendant des moments de pause et en dehors du lieu de travail comme dans une salle de repos par exemple. Ils peuvent également afficher leur soutien syndical au travers de vêtements, de badges, de bijoux, etc.
      • Un employé peut demander à ses collègues de signer des pétitions concernant la création d’un syndicat, les griefs spécifiques liés à l’emploi, etc. Il peut également demander à l'employeur de reconnaître ces pétitions.
      • En outre, la plupart des tribunaux ont convenu que l’article 8 de la NLRA prévoit les protections suivantes : [2]
      • L'employeur ne peut offrir, ou mentionner d'offrir, une augmentation, une promotion ou une prime en échange d'une non-syndicalisation.
      • L'employeur ne peut fermer ou menacer de fermer un lieu de travail ou le transférer loin de certains employés en raison de l’affiliation syndicale.
      • L'employeur ne peut licencier, rétrograder, harceler, retenir le salaire, punir autrement, ou menacer de l'une de ses actions, un employé en raison de son affiliation syndicale.
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    Ne croyez pas aux mythes courants. Comme il s’avère difficile pour l'employeur de dissuader légalement les syndicats par une intervention directe, beaucoup auront recours à des mythes, des déformations et des mensonges éhontés pour dissuader l'employé de créer ou de s’affilier à un syndicat. Si votre employeur répand une des quelconques rumeurs ci-dessus, reconnaissez qu’elles sont inexactes et informez vos collègues de ces faits : [3]
    • La cotisation n'en vaut pas l'investissement. En effet, l’objectif de la cotisation syndicale est de vous donner des moyens pour entreprendre une négociation plus efficace afin que vos augmentations salariales et l’amélioration des conditions de travail soient plus profitables pour contrebalancer le coût de l’adhésion. De plus, ce sont les membres qui déterminent les cotisations du syndicat et votent des amendements à apporter. Les cotisations ne pourront pas être payées tant que le syndicat ne négocie pas un contrat qui sera approuvé par les membres.
    • Les syndicalistes peuvent perdre leur emploi avant de pouvoir créer un syndicat. Il est illégal de licencier ou de punir une personne en raison de ses sympathies syndicales.
    • En vous joignant à un syndicat, vous perdez les avantages dont vous disposez actuellement. Il est illégal pour un employeur de retirer des avantages aux employés en raison de leurs sympathies syndicales. En outre, votre salaire et les avantages actuels restent en vigueur jusqu’à ce que les membres du syndicat (vous inclus) n’aient décidé d’un nouveau contrat.
    • Vous perdez tout quand vous vous mettez en grève. Malgré la conception erronée du profane, les grèves sont extrêmement rares. Le OPEIU (Office & Professional Employees International Union) rapporte que seulement 1% environ des négociations contractuelles ont entraîné une grève. En outre, si vous adhérez à un syndicat plus grand, plutôt que d’organiser le vôtre, vous aurez accès à un fonds de grève, à partir duquel vous serez payé pendant la grève.
    • Les syndicats favorisent les employés plutôt que les employeurs. Le but d’un syndicat est de négocier un contrat entre l’employeur et les employés et non de voler l’employeur ou de l’éjecter hors de l’entreprise. Aucun contrat de travail n’entre en vigueur avant que les deux parties n’y consentent. Enfin, si un employeur ne paie pas un salaire raisonnable pour le travail d’un employé et pense que les conditions de travail sont sûres et raisonnables, l’employeur sera activement en train de faire du tort à l’employé en lui volant son temps de travail sans parler de son bien-être.

Partie 2
Rapprochez-vous d’un syndicat

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    Vous pouvez trouver un syndicat dans votre région si vous le désirez. Quand vient le temps de se syndiquer, vous pouvez de façon indépendante créer légalement votre propre syndicat en associant les membres de votre entreprise. C’est un choix raisonnable et correct. Cependant, les employés de nombreuses entreprises préfèrent plutôt se joindre à un syndicat plus grand, puisqu'ayant plus de membres et des ressources plus nombreuses à sa disposition lorsqu’ il s’agira de se représenter ou et de négocier. Vous pouvez consulter une liste complète des syndicats aux États-Unis à l’adresse suivante http://www.unions.org/union_search.php. En outre, les syndicats locaux sont généralement répertoriés dans les pages jaunes ou dans d’autres annuaires d’entreprises sous la rubrique « les organisations syndicales ».[4]
    • Ne soyez pas intimidé par les noms des syndicats. Les syndicats, qui à l’origine représentaient les employés d’une même profession, représentent maintenant plusieurs catégories de professions. Par exemple il n'est pas étrange pour les employés de bureau d’être membres de l’Union des travailleurs indépendants. Ci-dessous vous avez quelques exemples de syndicats actifs aux États-Unis :
      • Le syndicat Driving and delivery (Teamsters - IBT)
      • Le syndicat Structural steel erection (Iron Workers - IABSORIW)
      • Le syndicat Electrical / Communications (Electrical Workers - IBEW / Communications Workers - CWA).
      • Le Syndicat des Métallos (USW) est un bon exemple de syndicat œuvrant dans plusieurs branches. Il compte en effet ses membres dans les soins infirmiers, la police, les sapeurs-pompiers, l’industrie, mais clairement tous les travailleurs de ces différents secteurs ne rejoignent l'USW.[5]
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    Contactez le syndicat de votre choix. Si vous le pouvez, appelez directement le bureau du syndicat local ; sinon contactez le bureau national ou international pour vous aider à entrer en contact avec le bureau local. Dans le cas où le syndicat manifeste un désintérêt à vous représenter, il pourra être en mesure de vous recommander à un autre syndicat qui détient ses propres ressources, ou qui pourra vous fournir des ressources gratuites.
    • Les raisons pour lesquelles un syndicat pourrait ne pas vouloir vous représenter peuvent inclure le fait que votre effectif soit trop petit ou que vous êtes associés à une industrie avec laquelle le syndicat n’a pas d’affinité ou n’est pas qualifié à représenter.
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    Communiquez votre plan d’action. Si le syndicat est intéressé pour vous représenter, il est probable que vous soyez mis en contact avec un membre du comité d’organisation de la section locale. Différents syndicats peuvent utiliser diverses méthodes d’organisation en fonction du type de travail et de l’employeur. Travailler avec les organisateurs locaux vous permettra d’avoir accès au personnel syndical qui a de l’expérience dans l’organisation des syndicats et dans la négociation des contrats équitables. Beaucoup de membres aspirant à se syndiquer - mais pas tous - trouvent que cette méthode est la meilleure façon d’organiser le lieu de travail.
    • Fournissez autant d’informations que possible. La plupart des syndicats seront intéressés de connaitre le nombre de personnes travaillant dans votre entreprise, les types de tâches effectuées, les niveaux de salaires et les avantages sociaux actuels. Les syndicats voudront aussi connaitre les griefs spécifiques que vous avez avec votre employeur, par exemple, l’inégalité salariale, les conditions dangereuses de travail ou de discrimination.

Partie 3
Créez un syndicat dans votre lieu de travail

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    Soyez prêts à faire face aux nombreuses oppositions. Clairement les syndicats ont toujours été vus comme une plaie par la plupart des employeurs. Ceci est dû au fait que cela coute plus à l’employeur d’avoir un effectif syndiqué en raison de l’augmentation du coût salarial et des avantages qui y sont associés. Ces coûts supplémentaires peuvent réduire le montant des bénéfices dont jouit l’employeur, ce qui signifie plus simplement qu'il y en aura moins pour eux. Certains employeurs ne reculeront devant rien pour empêcher la création d'un syndicat ; ils iront même jusqu'à recourir à des tactiques illégales. Soyez prêt à affronter l’animosité de votre employeur et de ses proches confidents. Des organisateurs syndicaux expérimentés vous diront exactement à quoi vous attendre.[6]
    • Une des meilleures façons d’agir est de faire particulièrement attention à ne pas négliger votre travail de quelque manière que ce soit. En d’autres termes, votre employeur ne pourra légalement vous licencier ou vous punir juste pour avoir tenté de créer un syndicat, mais si vous leur donnez toute autre raison, ils pourront sauter sur l’occasion.
    • Souvenez-vous que, si la campagne de recrutement syndical est réussie, l’employeur ne sera plus capable de vous dicter les clauses du contrat de travail, mais la loi le contraindra à négocier en toute bonne foi avec vos représentants syndicaux. Souvenez-vous aussi que, lorsque l’employeur essayera de combattre les efforts de syndicalisation, il ne pourra légalement pas vous pénaliser pour avoir essayé de démarrer un syndicat, même si vous ne réussissez pas, à condition que vous respectiez la loi, comme indiqué dans la NLRA (voir la section 1).
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    « Sondez » votre lieu de travail. Pour qu’un syndicat puisse avoir la chance d’être créé, il faudra que la majorité des travailleurs dans votre lieu de travail le soutienne. Parlez-en à vos collègues. Y a-t-il parmi eux des mécontents de leur traitement ou de leur salaire ? Certains soupçonnent-ils l’injustice, le favoritisme ou de la discrimination ? Y en a-t-il qui ont été laissés dans de graves difficultés financières en raison d'avantages annulés, etc. ? Si la plupart de vos collègues semblent mécontents, vous pouvez avoir une bonne chance de créer un syndicat.
    • Cependant, soyez prudent par rapport au lieu et à la personne à qui vous partagerez l’idée de vous syndiquer. Naturellement, les membres de la direction de votre entreprise ont un intérêt dans le statu quo. Ils ne pourront générer de fortes rentrées d’argent si leurs employés se syndiquent. Aussi méfiez-vous de tous collègues ou personnes « intimes » qui entretiennent des relations étroites avec la direction, car ces gens ne pourront pas garder votre secret. Dans un premier temps, essayez d’impliquer seulement les personnes de confiance et avec qui vous avez une excellente relation.
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    Renseignez-vous et recherchez du soutien. Faites des recherches dans votre secteur d’activité. Y a-t-il d’autres travailleurs du même secteur que vous (ou employés par vos concurrents) qui se sont syndiqués ? Qui sont vos meilleurs alliés dans votre lieu de travail ? Qui est prêt à vous soutenir pendant que vous fournissez des efforts pour vous organiser ? Y a-t-il des politiciens locaux ou des remarquables personnalités de la communauté qui sont favorables à votre cause ? Organiser un syndicat n’est pas une tâche facile. Vous ne l’aurez pas seulement comme activité singulière, mais vous aurez aussi besoin de prendre part à des rassemblements et participer à des sensibilisations communautaires. Plus vous vous faites d’amis et de ressources dès le début, plus vous aurez une chance de réussir.
    • Essayez d’être le plus discret pendant que vous chercherez des associés et des munitions pour vos efforts de syndicalisation. Plus vous avancez dans le processus de syndicalisation sans appliquer les acquis de la formation, mieux ça vaut.
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    Créez un comité d’organisation. Pour que votre syndicat réussisse, il ne suffira pas de la part des travailleurs de votre lieu de travail de rechercher massivement de l’aide, mais aussi d’avoir des dirigeants déterminés qui sauront diriger avec un sens de l’orientation de fer. Rencontrez les personnes qui vous ont fait des promesses de soutien et, si vous aviez fait appel à un syndicat plus large, « leurs représentants » (encore une fois, vous devrez le faire discrètement afin de ne pas informer la direction de votre lieu de travail). Décidez pour une coalition des partisans les plus dévoués du syndicat. Dans les premières étapes de la formation du syndicat, ces personnes agiront comme les leaders du mouvement de l’organisation, motivant les employés à prendre des mesures et être à la pointe de leurs efforts pour obtenir du soutien.
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    Démontrez le soutien de votre syndicat à la NLRB. Vous devez être capable par la suite de présenter un soutien fort et immense, pour votre syndicat à la National Labor Relations Board (NLRB), un organisme gouvernemental neutre. En général cela signifie de recruter autant que possible des travailleurs dans votre milieu de travail et de les faire signer des formulaires spéciaux, appelés « cartes d’autorisation » déclarant leur désir d’être représentés par un syndicat. Pour que la NLRB tienne une élection de manière anonyme afin de déterminer si votre lieu de travail sera syndiqué, vous devez avoir au moins 30% des travailleurs pour signer ces cartes.
    • Sachez qu’en signant ces cartes d’autorisation, le travailleur déclare son intention à être représenté par un syndicat. Si en signant, il est mentionné uniquement sur la carte que le travailleur est en train de déclarer son soutien pour un vote sur la question de syndicalisation, alors il ne bénéficiera pas de ce soutien.
    • Souvent, pour obtenir du soutien, les comités d’organisation organiseront des rassemblements, inviteront des orateurs et distribueront de la documentation pour informer les travailleurs sur leurs droits et les encourageront à une affiliation syndicale. Tenez compte de ces tactiques si vous voulez accroître le soutien pour votre syndicat.
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    Ayez une élection sponsorisée par la NLRB. Quand vous obtenez au moins 30% des travailleurs qui s’engagent à un soutien de syndicalisation, vous pouvez soumettre une requête auprès de la NLRB qui se chargera d’organiser une élection officielle dans votre lieu de travail. Quand t- il reçoive la requête, la NLRB va enquêter pour s’assurer que le soutien présenté par le syndicat est authentique et n’a pas été contraint. S’il s’avère que c’est le cas, la NLRB va négocier avec votre employeur et votre syndicat néophyte pourra organiser une élection. Cette élection se déroule habituellement dans votre lieu de travail et peut avoir lieu à plusieurs reprises pour s’assurer que les travailleurs de toutes les équipes ont la chance de voter.
    • Notez que votre employeur peut contester et très souvent remet en cause la légitimité de votre requête et / ou du personnel d’appui présenté par les cartes d’autorisation.
    • Notez également que ce processus est très compliqué et la procédure dans ces étapes sont simplifiées. Contactez la NLRB, pour des règles spécifiques et précises qui pourraient varier en fonction de votre employeur et de votre État.
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    Négociez un contrat. Si votre syndicat remporte les élections, officiellement il sera reconnu par la NLRB. À ce stade, votre employeur à l’obligation de négocier un contrat collectif en accord avec le syndicat selon la loi en vigueur. Au cours de vos négociations, vous serez en mesure d’aborder les griefs spécifiques en milieu de travail, essayez d’introduire de nouvelles modalités de travail, luttez pour une plus grande rémunération, etc. Les spécificités de votre contrat sont cordonnées par votre direction syndicale, votre employeur et, bien évidement, vous, puisque le contrat devra être approuvé par un vote avant qu’il entre en vigueur.
    • Vous devez savoir que, lorsque les syndicats vous permettent de négocier collectivement, vous n’avez aucune garantie que votre offre sera acceptée par votre employeur. Souvenez-vous que la négociation est un processus d’aller-retour. Votre requête pourrait ne pas trouver une entière satisfaction. Toutefois, soyez certain qu’en moyenne, 30% des travailleurs syndiqués gagnent plus que leurs homologues non syndiqués.[7]

Conseils

  • Choisissez dès le début la méthode idéale pour l’organisation de votre syndicat afin d’éviter les discussions et de remettre en doute la confiance de vos collègues par rapport à l’organisation. Parler de cela avec le fils ou la fille du propriétaire sera probablement une mauvaise idée. Aussi tôt que la direction s’informe sur des tentatives d’organisation syndicale, ils pourront le plus tôt commencer une campagne pour s’opposer à cette action en prenant des mesures contre les belligérants (en appliquant de mesure de travail agressif) ou dans son ensemble (réunions). Finalement, tous les employés affectés auront l’occasion de voter pour ou contre la représentation syndicale.
  • Les employeurs sont généralement connus pour offrir aux employés des augmentations salariales « à l’improviste » pour essayer de montrer qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un syndicat pour obtenir une augmentation. Les mouvements d’organisations syndicales voient souvent ceci comme l’une des premières étapes pouvant apporter de l’harmonie.
  • Les employeurs utilisent souvent des tactiques pour dissuader les salariés de s’affilier à un syndicat. Ils le font régulièrement lors des « réunions à auditoire contraint ». Il s’agit d’une réunion « de présence obligatoire ». L’employeur essayera de présenter tous les aspects négatifs qui « seront » appliqués si l’entreprise se syndique : Menaces de fermeture de magasin, perte d’emploi, réductions de salaires et d’avantages sociaux, corruption des responsables syndicaux, etc., qui sont monnaies courantes.

Avertissements

  • Si un syndicat vient dans votre lieu de travail, assurez-vous qu’il vous dise que vous avez le droit d’adhérer ou non à un syndicat. Vous pouvez aussi déposer votre démission avec dignité de votre appartenance à un syndicat à tout moment. Rassurez-vous qu’il vous tienne informé au sujet de vos « Beck Rights ».
  • Il est possible qu’un employeur mette fin au contrat d’un employé qui voudra aider à réorganiser le lieu de travail. Bien qu’il soit illégal pour l’employeur d’agir ainsi, cela ne les empêchera pas de résilier le contrat d’une personne qui a été en retard ou manqué une journée de travail. Soyez prudent et respectez les règles de travail pendant cette période. Ne donnez pas une occasion à un employeur de vous licencier. Plus vous êtes unis avec vos collègues dans un syndicat, plus vous avez le pouvoir pour dissuader cela ou le combattre si cela se produit.
  • Le choix est le vôtre. Dans un État ou le droit au travail est reconnu, vous n’avez pas à adhérer à un syndicat et vous n’avez pas à leur payer de l’argent. Dans un état de non-droit au travail, comme l’Ohio et d’autres, vous n’êtes toujours pas obligé d’intégrer un syndicat et vous pouvez renoncer à votre appartenance syndicale à tout moment. Vous pourriez être tenu de payer vos cotisations syndicales et pourriez demander un remboursement pour toutes les choses dont le syndicat ne pourra vous apporter des preuves qui sont liées à un marchandage collectif, les réajustements de griefs et des dépenses remboursables. La Fondation au droit du travail fournit une assistance juridique gratuite si vous avez besoin de leurs services. Vous devez savoir, cependant, que la « Fondation au droit du travail » est anti-syndicaliste et est très largement financé par les entreprises qui s’opposent ouvertement contre les syndicats et milite en faveur d’une loi contre le syndicalisme.