12 manières de apprendre l'art martial des "points de pression"

Comment apprendre l'art martial des "points de pression"

12 méthodes:Comprendre les points de pressionLa têteLe couL'épauleLa gorgeLa zone de la mâchoireL'avant-bras ou creux du coudeLes mainsLa région du torseLes piedsUtilisations thérapeutiques possiblesPratiquer les points de pression

La définition traditionnelle d'un point de pression est un point qui, une fois la pression appliquée, provoque une douleur invalidante. C'est ce qu'enseigne un art martial chinois appelé Dim Mak, basé sur des points de pression en acupuncture. Mais cet art est très limité, et nécessite la compréhension des points d'acupuncture chinoise. En conséquence, je ne peux pas fournir plus d'informations sur ces zones sensibles que nous appellerons points vulnérables. Ces points sont utilisés pour exploiter une faiblesse ou vulnérabilité du corps humain pour obtenir un avantage sur l'adversaire. Quand vous utilisez ces points de pression, il faut être particulièrement prudent car il est facile de tuer quelqu'un accidentellement, un ami comme un ennemi. Dès lors, vous entrez dans le système juridique, qui ne sait généralement pas si vous étiez vraiment en train de vous défendre ou si vous étiez le réel agresseur. Ce qui nous amène au fait que, plus important encore que la technique, c'est la mentalité que vous adoptez dans la formation qui doit être mis à profit. C'est bien sûr une décision philosophique personnelle, mais qui requiert beaucoup de réflexion et de considération lors de la pratique.

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Comprendre les points de pression

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    En savoir plus sur les zones très vulnérables du corps : elles sont généralement connues comme étant des points de pression. Les points sont les yeux, l'aine, les tibias, etc. En général, les détails à prendre en considération sont les suivants.
    • Utilisez des coups de pieds qui utilisent la partie large de votre pied pour les tibias (si vous les connaissez), afin qu'ils soient plus difficiles à esquiver.
    • Tirez votre pied en arrière en donnant rapidement un coup de pied à l'aine, ainsi votre pied ne sera pas attrapé. Le nez se casse facilement avec n'importe quel coup.

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La tête

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    Frapper le plat du front force la tête a basculer en arrière avec un peu de résistance, et balancera le cerveau dans le crâne, causant ainsi un choc plus ou moins mauvais. Les débutants devraient utiliser la paume plutôt que le poing. Il en va de même pour l'arrière du crâne, juste au-dessous de l'arête horizontale (le front en a une également, au-dessus du plat). Les arêtes sont assez fortes pour être utilisées comme des armes à part entière, veuillez donc les éviter.
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    Les tempes : elles sont la partie la plus mince du crâne, donc un bon coup à cet endroit (un coup avec l'articulation du majeur est l'idéal) peut provoquer une commotion cérébrale, une hémorragie ou même la mort. Ne frappez pas réellement votre partenaire d'entraînement avec ce mouvement.
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    Tempe 2 : lorsque cette zone est touchée, la victime peut être inconsciente et peut mourir dans certains cas. Ceci peut se produire en utilisant un « phœnix eye », un coup de poing qui consiste à prolonger l'index (recherchez une image sur internet). Ne pas tenter d'utiliser ce coup, sauf si vous êtes en réel danger. .

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Le cou

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    Cou (dormeur) : c'est un autre point de pression plus évident, mais très compliqué dans son application. Placez-vous derrière votre agresseur et enroulez un bras autour de son cou, en utilisant votre radius (l'os de l'avant-bras), appliquez une pression sur l'artère de la carotide externe (juste à côté de la gorge, là où vous sentez vos pulsations cardiaques) et abaissez-le lentement vers le sol. Vous pouvez augmenter la pression en tirant le bras vers vous avec l'autre bras et respirez comme vous le faites, en gonflant la poitrine. Vous pouvez également placer la main du bras qui serre dans le coude de l'autre bras, et pousser la tête ou le cou en avant avec ce dernier. S'il ne montre aucun signe de faiblesse, un coup aiguisé derrière la tête le désorientera, vous laissant ainsi une chance de vous enfuir.
    • Pour contrer : tournez la tête vers le coude. Le creux ne pressera pas votre gorge et vous serez capable de respirer. La circulation sanguine sera toujours un problème, vous devez donc être rapide. Prenez le coude avec la main la plus proche et servez-vous de son point de pression. Cela relâchera son emprise, mais il n'abandonnera probablement pas. Simultanément, tirez vers le bas en le mordant, piétinez-lui les pieds, donnez des coups de tête, arrachez-lui les yeux, frappez l'aine avec votre talon, frappez les tibias, donnez des coups de coude (en tournant vos hanches), tirez les cheveux, mordez et tout ce qui pourrait vous libérer.

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L'épaule

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    Cherchez la clavicule. Une fois localisée, appuyez vos doigts derrière l'os et forcez vers le bas (ceci doit être effectué en un quart de seconde environ lors d'une agression réelle).

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La gorge

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    Le meilleur coup est probablement un coup du tranchant de la main (karaté). Un poing fermé aura du mal à se glisser entre la mâchoire et la clavicule. Vous pouvez également saisir et serrer la gorge et même lui donner un bon coup sec pour la disloquer et rendre la respiration impossible. C'est, bien entendu, totalement mortel et cette technique ne doit être utilisé qu'en dernier recours, quand il n'y a aucune autre alternative possible.

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La zone de la mâchoire

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    Sous la mâchoire : Prenez le cou par l'avant et atteignez le dessous de la mâchoire. Pressez tout en appuyant vers le haut.
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    ATM : soutenez la tête d'une main. Avec l'autre, suivez la ligne de la mâchoire au plus haut point, juste sous l'oreille, où se trouve une bosse. C'est douloureux et rend la parole difficile. Si elle le peut, la personne va tenter de se dégager, d'où la main en support. Un seul coup de poing éclair (avec la seconde articulation du majeur) à cet endroit pourrait disloquer la mâchoire.

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L'avant-bras ou creux du coude

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    Avant-bras ou creux du coude : le creux de votre avant-bras est entièrement fait de muscles et de tendons, il y a donc beaucoup de choses à travailler. Prenez le coude avec votre pouce sur le dessus. Placez vos doigts sur l'arrière du coude pour une bonne prise en main. Pressez l'extrémité de votre pouce vers l'extrémité de l'index ou du majeur. Vous devez renforcer le pouce avec vos doigts ou vous perdrez l'effet de levier. Appuyez sur le creux avec votre pouce, de chaque côté du creux ou dans la masse sur l'avant-bras externe formée lorsque vous serrez le poing (le muscle brachioradial). Entraînez vous, cela peut être assez difficile.

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Les mains

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    Le dos de la main : si vous vous faites attraper, regardez aussitôt la main de votre agresseur, puis avec un coup de poing ou avec l'articulation du doigt, frappez les os sur le dos de la main. Lors de l'entraînement avec un partenaire, donnez un bon coup, de manière à ne pas le refaire trop souvent. La douleur dure seulement une minute.
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    Pincez les doigts pour une simple défense. Quand les coups de poing sont donnés, attrapez-en un sous votre aisselle et verrouillez en serrant. Attrapez la partie intérieure supérieure de l'articulation du coude – ce qui doit être exécuté rapidement. Pincez fermement avec un doigt de chaque côté. Votre adversaire aura une douleur atroce et une sensation de rupture de son bras.

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La région du torse

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    Le sternum : frappez l'os au milieu de la poitrine, avec une seule articulation de votre doigt. Il n'y a jamais de muscle ni de graisse cet endroit, il est donc très vulnérable et peut casser en deux par le milieu une fois frappé. Vous pouvez également frapper les pectoraux de la même façon. Note : briser le sternum peut provoquer une perforation du poumon ou pire. Soyez donc très prudent avec cette technique et ne la pratiquez pas sur vos amis.
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    Plexus solaire : il s'agit d'un paquet de nerfs, profondément situé dans le centre de l'abdomen, considéré comme responsable des sensations physiques liées à de profondes émotions. En frappant la zone juste en dessous du sternum où les côtes se joignent à l'avant de l'abdomen, vous affectez ce paquet de nerfs et obligez le diaphragme (muscle respiratoire) à se contracter violemment. C'est « couper le souffle » de quelqu'un. C'est une cible très facile. Cela peut être contré par la contraction des abdominaux au moment de l'impact, ce qui est accompli par l'expiration ou le cri (kiai).
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    Les poignées d'amour : placez votre main à plat sur le côté de l'abdomen, entre les côtes et les hanches. « Roulez » vos doigts vers votre paume. « Ne pas pincer ». Le pincement ne fait presque rien. Ceci fonctionne sur n'importe quel type de corps.
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    Les côtes : les côtes ont très peu de couvertures, quel que soit la morphologie, avec seulement des muscles fins entre eux. Pour les briser, soulevez les bras afin de les étendre, de réduire leur capacité à se renforcer mutuellement et faites un pas en avant lorsque vous frappez. Un coup de poing « main couteau » vers le bas fonctionne très bien pour cela. Les uppercuts fonctionnent également pour ça, ils semblent être conçus pour arriver directement sous le bras, quoi que vous visiez. Les côtes les plus basses se connectent uniquement avec la colonne vertébrale et sont donc particulièrement vulnérables à la rupture.

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Les pieds

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    Les pieds : regardez au niveau du pied et en utilisant le talon, soulevez votre genou aussi haut que vous le pouvez et frappez la voûte plantaire aussi fort que vous le pouvez. En raison de sa structure, elle peut se casser facilement. « Ne frappez pas les orteils ». Ça va faire mal, mais vous ne casserez assurément rien. Essayer chaque orteil avec une légère pression et voyez celui qui fait le plus mal.

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Utilisations thérapeutiques possibles

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    Si vous somnolez ou n'arrivez pas à vous concentrer, à l'aide de deux extrémités de vos doigts, appliquez une pression. Appliquez-la au niveau des tempes, des flancs du pont de votre nez et des coins de vos yeux à environ 5mm du pont de votre nez.
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    Les maux de tête sont une douleur. Le soulagement temporaire ou engourdissement de la douleur peuvent être obtenus en utilisant le point de pression approprié.
    • À l'avant de la tête : massez les deux tempes
    • Milieu/haut de la tête : appliquez une pression au point juste au-dessus des oreilles
    • Arrière de la tête : placez les deux pouces, juste derrière les oreilles et tracez en arrière jusqu'à trouver le point de l'extrémité de votre crâne. Bougez de 1 mm vers l'intérieur et appliquez la pression.

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Pratiquer les points de pression

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    Gardez à l'esprit que la vitesse est la clé dans un combat. Si vous perdez votre temps à tâtonner pour trouver un point de pression, vous finirez par être frappé à la tête. Pratiquez souvent, et en toute sécurité. Pratiquez comme si vous étiez dans un vrai combat. Commencez lentement et conservez une position basse. Ensuite, utilisez toute l'intensité et la vitesse que vous pouvez. Vous vous battez comme vous pratiquez, donc si vous êtes un pratiquant lent et sans rigueur, c'est comme ça que vous allez combattre et vous ne durerez probablement pas longtemps.
    • Si vous mettez l'accent sur la vitesse, respirez normalement (Bak Mei Kung Fu). Vos bras peuvent se déplacer plus rapidement que vos poumons. Alors que contrôler sa respiration peut fournir de la puissance, cela aussi sacrifie la vitesse de vos bras.
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    Pratiquez sur vous-même et avec un ami. Tout le monde est différent et possède différents niveaux de tolérance à la douleur. Là où un point peut se situer sur vous, il peut être un centimètre sur la gauche chez quelqu'un d'autre. Certains ne le ressentent pas du tout. Plus vous travaillerez avec des personnes différentes, plus vous vous rapprocherez de l'endroit où doit se situer le point et à le trouver lorsqu'il n'y est pas.
    • Tapez. Lors de l'entraînement avec un ami, il doit taper fortement sur sa cuisse pour montrer que votre technique est bonne et que vous devez vous arrêter. Toutefois, il ne doit taper que « si » ça fait mal. Une fausse confiance ne marche pas dans un combat.
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    Augmentez votre attention. Regardez toujours votre cible directement. Si vos yeux ne sont pas là, votre objectif n'est pas.
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    Aiguisez vos techniques. Les principales choses à garder à l'esprit sont :
    • Utilisez le bout de vos doigts et les pouces utilisant soit l'un ou l'autre. Cela fonctionne comme une aiguille, en concentrant toute la force dans l'extrémité de votre doigt/pouce, multipliant la pression par centimètre carré. Vous ne coudriez pas avec le côté d'une aiguille, n'est-ce pas ?
    • Gardez les genoux pliés, au moins un peu, tout le temps. D'autant plus lorsque vous réalisez vos techniques. Vous aurez plus de stabilité et de puissance. Les genoux verrouillés doivent être déverrouillés pour vous déplacer, augmentant ainsi votre temps de réaction. Si vous êtes debout et tout droit, vous êtes alors comme un morceau de bois debout, prêt à être poussé immédiatement.
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    Déplacez votre poids dans la direction où vous exercez la pression. Si vous appuyez vers le bas, pliez vos genoux. Si vous poussez vers l'avant, faire un pas en avant ou tournez vos hanches dans ce sens.
    • Pour plus de force lorsque vous donnez un coup de poing, la vision de votre cible doit être légèrement plus étendue que celle existante (non recommandé à l'entraînement, sauf en utilisant une patte d'ours).
    • Lors de la frappe, « tordez vos hanches » en même temps. C'est une composante des arts martiaux. Cela commence par un déplacement de votre poids et il s'agit le plus souvent de la source de puissance de vos techniques.
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    Pratiquez votre recul. Lors de la frappe, une fois que vous êtes en contact, reculez rapidement. C'est presque comme si vous rebondissiez sur ce que vous frappez, sauf que vous voulez reculer assez rapidement afin d'empêcher toute l'énergie que vous mettez dans votre cible de revenir dans votre corps. Cela permet de maintenir l'énergie dans la cible et provoque ainsi plus de dommage, en particulier dans les os. Cela permet d'accroître le risque de fracture des os et réduit le risque que l'adversaire saisisse vos pieds ou votre main.
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    Criez. Dans les arts martiaux (japonais en tout cas), c'est ce qu'on appelle un kiai. Il doit venir de votre diaphragme, libérant vraiment votre puissance intérieure. Il vous donne confiance et surprend votre agresseur. En contractant vos abdos pour, le kiai protège également votre plexus solaire. Il peut faire la différence ou non sur l'exercice des points de pression.

Conseils

  • L'utilisation de la douleur des points de pression contracte essentiellement les muscles. Observez l'ensemble de votre propre corps et vous pourrez trouver beaucoup plus de points.
  • Faites des recherches. Si vous ne comprenez pas quelque chose, consultez davantage d'informations, en particulier auprès d'un professeur.
  • Vous ne pouvez pas gagner un combat avec des points de pression. Apprenez les coups de poing et les coups de pied.
  • Ce sont des techniques d'arts martiaux, le meilleur conseil est de trouver un bon professeur.

Avertissements

  • Soyez prudent. Les erreurs peuvent entraîner des blessures, la mort ou la colère d'un ami, ayez donc toujours la permission de votre partenaire. Lors de la frappe dans un scénario du monde réel, ne recourir aux points de pression quand tout le reste a échoué et que votre vie est en danger immédiat (par exemple, si l'adversaire a un pistolet ou un couteau). Frapper grand-mère à la gorge et la tuer juste parce qu'elle vous a fessée ne sera pas considéré comme de « l'auto défense ». C'est pourquoi il est préférable d'apprendre les arts martiaux comme l'aïkido, plutôt que de compter uniquement sur les « points de pression ».
  • Méfiez-vous des conseils relatifs aux points de pression qui semblent « magiques ». Ça ne l'est certainement pas. Bien souvent basés sur l'acupuncture et ses effets, qui semblent gagner un certain respect auprès de la communauté médicale, ils ne sont certainement pas efficaces ou suffisamment rapides pour un combat. Le but de l'utilisation des points de pression en légitime défense est un résultat « immédiat » et c'est un simple fait qu'en frappant le bras de quelqu'un d'une certaine façon n'arrêtera « pas » son cœur.
  • En utilisant la frappe des points, bien évidemment, « ne frappez pas votre partenaire et ne le visez pas directement. Allez sur le côté de leurs corps », pour réduire le risque d'accident. Ça devrait être bon pour le dos de la main et le sternum, mais la tête, l'aine, les jambes et les pieds sont « hors limites ». Même les experts font des erreurs.
  • Prenez garde lorsque votre adversaire tente de vous contrer lors de certains mouvements comme le dormeur. Ses mains et ses jambes sont libres et peuvent être utilisés comme armes ou pour vous saisir. Ces techniques sont utilisées dans de nombreux arts martiaux, comme le Taijutsu (contact rapide de main à main).